Google a commencé à tester une fonctionnalité sur sa plateforme vidéo YouTube qui montrera les prix des produits et les recommandations sous les vidéos et permettra aux téléspectateurs de faire un achat direct.

L’entreprise ajoute également des détaillants à son marché Google Express, qui sera rebaptisé Google Shopping, selon des sources non identifiées.

Nike a testé les recommandations de produits YouTube sous forme de vidéos qui emmènent les visiteurs sur son espace Google Express, dont le nombre de marchands est passé de 50 à 1 300 l’an dernier, selon les données de Marketplace Pulse.

Cela vient s’ajouter aux bannières, preroll et des autres offres de publicités que Youtube utilise sur sa plateforme. Si vous n’êtes pas encore familier avec les différentes méthode de publicité sur Youtube, les conseils de Junto sont là pour vous aider à mieux comprendre les opportunités et les options que le site de partage de vidéos peut offrir.

Google a également créé des recommandations de produits similaires pour la chaîne de cosmétiques Ulta Beauty avec des liens vers Google Express pour déclencher plus d’achats par le biais de contenu vidéo sur la beauté.

Google n’a pas encore confirmé ses plans, mais l’entreprise pourrait présenter les services lors de son événement Google Marketing Live.

Par le passé, l’entreprise a fait d’importantes annonces lors de l’événement, comme le changement de marque de l’an dernier de Mots publicitaires sur Google Ads, et du DoubleClick sur Google Marketing Platform et Google Ad Manager.

Le projet de Google de prendre en charge le commerce direct aux consommateurs (DTC) sur YouTube et Google Express pourrait aider de nombreuses marques et détaillants participants à combler l’écart entre la diffusion d’annonces aux téléspectateurs et les transactions en ligne. Cette transformation intervient alors que l’entreprise est confrontée à une menace importante de la part d’Amazon, qui est devenue la principale plate-forme de recherche de produits pour de nombreux acheteurs en ligne.

Google a dit aux petites entreprises qu’il n’avait pas l’intention de devenir un détaillant, soulignant ainsi la différence concurrentielle clé du géant de la technologie par rapport à Amazon. Le géant du commerce électronique offre non seulement une plateforme de vente aux petits et moyens commerçants, mais il leur fait également concurrence en tant que détaillant. Jeff Bezos, PDG d’Amazon, confronté à des critiques croissantes sur la domination de l’entreprise dans le commerce de détail en ligne, a travaillé le mois dernier pour désamorcer cet examen en soulignant comment la part des ventes brutes de marchandises sur Amazon par des tiers indépendants est passée de 3% en 1999 à 58% l’an dernier.

Le nouveau format publicitaire vient après que Google ait introduit en mars des publicités sur Google Images, permettant aux spécialistes du marketing d’afficher plusieurs produits disponibles à la vente dans une annonce sponsorisée parmi les résultats de Google Images. Les publicités dites « Shoppable » permettent à Google de mieux concurrencer Pinterest et Instagram, qui ont publié des formats publicitaires similairespour stimuler les ventes et garder les utilisateurs engagés sur les sites plus longtemps.

Google s’efforce depuis des années de diversifier ses revenus en s’éloignant de la publicité, qui est encore une industrie mature malgré sa transformation numérique depuis le milieu des années 1990. La semaine dernière, la société mère de Google, Alphabet, a annoncé que la croissance des revenus publicitaires avait diminué pour un quatrième trimestre consécutif. Le taux de croissance de 15 % de la société a été décevant comparé à ceux de ses concurrents sur le marché de la publicité numérique, tels que Snap (+39 %), Amazon (34 %), Facebook (26 %) et Twitter (18 %). Plus d’informations sur les résulats financiers de ces entreprises sur challenges.fr.

Google doit maintenant démontrer qu’il peut créer des sources de revenus supplémentaires en plus de la publicité, comme le commerce électronique.